Avec son premier EP Electrochoc, MUET s’inspire tant d’une certaine chanson française sombre, Bashung, Bertrand Belin, que du flow et de la musique électronique d’un James Blake ou de Radiohead. A découvrir en clip.
MUET avait sorti Mille Mots il y a quelques mois. Le duo électro poétique composé de Colin Vincent et Maxime Rouayroux à la batterie sort aujourd'hui un EP quatre titres à découvrir en ligne sur Deezer ou Spotify, et un clip incroyable à retrouver sur Youtube.
MUET est le nouveau projet chanson-electronica de Colin Vincent, ex-meneur du groupe VOLIN. Le but de MUET est de nous entrainer dans ses transes poétiques sur fond d'électro dansante. Pari réussi au dela du possible.
Colin Vincent, ancien meneur du groupe VOLIN a déjà mené son rock poétique aux quatre coins de la France durant presque dix ans, passant de la finale des Inrock Lab en 2017, aux découvertes des Francofolies de la Rochelle en 2016, aux premières parties de Feu!Chatterton, Arno, Matmatah… C’est dans l’ombre de cette année 2020 si particulière qu'a commencé à naitre ce nouveau répertoire teinté de nappes synthétiques et de rythmes électro.
Toujours avec talent et minutie, Colin Vincent se plonge dans l'électronique et nous livre MUET, une poésie modulaire, moderne, ardente et toujours empreinte d’un existentialisme à fleur de peau porté par la rythmique tout feu tout flamme de Maxime Rouayroux.
On vous présente le clip d'Electrochoc de MUET :
La vidéo d'Electrochoc est réalisée dans un hangar de béton brut qui donne le champ libre aux saccades et spasmes des danseurs animés par la transe électronique du morceau. Le clip nous présente MUET en pleine action entouré de deux danseurs sublimes : Zoé Vindimian & John Andreu.
C'est d'ailleurs Zoé Vindimian qui a inventé la chorégraphie et ses mouvements de corps qui retranscrivent si bien l'univers sombre et envoûtant d'Electrochoc qui se joue des syllabes et des sonorités, prouvant que la poésie est toujours bien vivante même à l'heure d'internet. Les paroles répétées comme un mantra « J’ai besoin d’une bonne douche, d’un électrochoc » écrites au moment de la pandémie expriment l’urgence de se reconnecter à soi en délaissant les nombreux paradis artificiels dont l’époque regorge. Bon électrochoc !