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exposition

  • Niki de Saint Phalle, une vie cruelle racontée par Elisabeth Reynaud

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    Nous avons beaucoup aimé le livre qu'Elisabeth Reynaud consacre à Niki de Saint Phalle, et pourtant on ne peut pas dire que cette grande artiste ait savouré son existence.

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    Femme artiste Niki de Saint Phalle gardera le silence pendant de nombreuses années sur les origines de cette violence traduite dans ses peintures et ses sculptures. Ce n'est qu'en 1994 qu'elle révèle dans son livre "Mon Secret" le viol commis par son père lorsqu'elle a onze ans. On découvre alors que la vie de cette femme est marquée par de nombreuses autres douleurs : "électrochocs à vingt trois ans pour «schizophrénie» ou «dépression nerveuse» selon les sources, problèmes pulmonaires récurrents, crises occasionnelles d’arthrite rhumatoïde..."

     

    Pas sûr que sa réussite artistique ait beaucoup soulagé son malheur. Ancienne d'Artcurial, Elisabeth Reynaud comprend et dévoile avec finesse cette vie d'artiste dans "Niki de Saint Phalle - Il faut faire saigner la peinture" aux Editions de l'Archipel.

    Pour en savoir plus

  • L'expo qu'il vous fait c'est Titanic tout l'été à Paris

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    Très bon moment passé à la Porte de Versailles avec l'exposition Titanic. Plus d'un siècle après son naufrage, le Titanic accoste pour l'été à Paris Expo, Porte de Versailles, mis en scène dans une exposition qui promet "de vraies histoires". "Titanic - L'exposition" présente à Paris jusqu'au 15 septembre quelque 280 objets provenant du plus grand navire jamais construit, dont le naufrage, le 15 avril 1912, résonne toujours dans la mémoire collective

     

    Les objets présentés au public ont été trouvés dans le "champ de débris" qui s'étire sur 2,5 km de long et 1 km de large autour de l'épave. "Nous nous sommes fixés comme règle morale de ne jamais récupérer d'objets à l'intérieur de l'épave", souligne Paul-Henri Nargeolet, directeur des recherches sous-marines de la société RMS Titanic, "seule société légalement autorisée à récupérer des objets dans la zone de naufrage".

     

    Ces objets, souvent en très bon état, vont du lavabo en marbre avec robinets au pendentif en argent. Marmite, valise en cuir, pot de dentifrice, brosse et miroir, flacons de produits de toilette, pipe, blague à tabac, pièces et billets, ou encore vaisselle permettent d'effectuer un véritable retour dans le temps grâce à des clichés grand format qui plantent le décor.

    Des reconstitutions grandeur nature, d'une coursive avec ses portes de cabines, ses éclairages, son tapis moelleux, d'une cabine de première classe avec son ameublement ou encore du "Vérandah Café", finissent de créer l'ambiance. Il y a même un iceberg, qui permet "d'avoir une idée de la température qu'ont pu ressentir les passagers" lorsque le navire a sombré, précise Paul-Henri Nargeolet.

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