Paris Orly, une belle découverte qui nous éloigne un peu des guitares : place ici aux boites à rythmes et synthés vintage pour de la pop années 80 assez musclée, dansante, entre The Cure, Depeche Mode, OMD et Etienne Daho.
Paris Orly dévoile son premier album La réserve, après avoir sorti le EP Les espaces intermédiaires il y a deux ans. Avec ce projet, Stéphane Ferral s’inscrit dans un registre pop alternatif au discours post-moderne.
Après Il va falloir déménager, le nouveau clip de Paris Orly s'appelle Le Jardinier Systématique, on vous explique pourquoi.
Paris Orly sort La Réserve, un album de new wave francophone vintage comme on aime ! Enregistré au Studio 113 à Cherbourg avec Bruno Morisetti à la réalisation, La réserve exhibe des pavillons de banlieue sur sa pochette, comme pour rappeler les dangers de l’uniformisation à outrance et de la norme. Paris Orly choisit de parler de choses graves avec humour, que ce soit l’absurdité de notre époque capitaliste qui choisir de ne regarder que par le bout de la lorgnette l’urgence climatique et le danger de l’appart du gain prôné par le capitalisme. Les mélodies sont irrésistibles et sont marqués du sceau des années 80 en se référant constamment aux monuments des années 80, hexagonaux avec Taxi Girl, anglo-saxons avec Depeche Mode, Suicide ou New Order ou côté français comme Indochine, Bashung ou Niagara.
Découvrez le clip de La Réserve sur Youtube :
Le Jardinier Systématique a été imaginé par l’artiste protéiforme Thierry Weyd dans sa série de petits romans Un village. Avec l’autorisation de l’auteur, Stéphane Ferral (Paris Orly) a emprunté le nom de ce personnage et l’a fait évoluer dans un de ses morceaux. Chaque jour, pris de vertige et pour tromper l’accablement, le Jardinier Systématique tond sa pelouse en va et viens mélancoliques.